• Si des textes légaux ont été mis en place, c'est bien évidemment pour nous guider, nous aiguiller sur notre pratique et sur nos droits et devoirs en tant qu'enseignant.

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  • N'importe quel élève a sa place dans l'école et surtout, dans sa classe. Il me semble important d'éveiller chacun au fait qu'il a des droits, des libertés, qu'il peut se faire entendre, donner son avis... Nous vivons dans un pays démocratique et nous avons, d'ailleurs, de la chance. Les enfants, à leur âge, doivent déjà comprendre ce que cela signifie. Le développement de ce savoir-être et savoir-faire est particulièrement important pour leur vie future.

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  • Situation 1 - devoir bafoué de l'article 10 du Décret Missions: tout membre du personnel est tenu au respect du principe de neutralité organisée par le présent décret, par le fait même de sa désignation ou de son engagement par un pouvoir organisateur tenu du respect du présent décret.

    Lors d'un de mes stages, j'ai assisté à une scène embarrassante entre deux enseignants.es. En effet, l'un.e était parent.e avec un élève de la classe de son/sa collègue. Je ne l'ai compris que plus tard. En fait, l'enseignant.e ayant l'enfant de son/sa collègue en classe ne faisait pas preuve de neutralité. Les deux collègues ne s'entendent en réalité pas et l'enseignant.e de l'enfant le mettait souvent dans des situations difficiles et peu agréables pour l'enfant (l'interroger alors qu'il n'a pas levé le doigt, faire semblant de l'oublier lors de l'appel...). En tant que future enseignante, je trouve que ce professeur devrait monter l'exemple de tolérance et de neutralité. Il/elle aurait du prendre du recul sur la relation qu'il/elle peut entretenir avec son/sa collègue et considéré l'enfant comme un enfant et non" l'enfant de...". Il se peut que des tensions puissent se créer entre des collègues mais en aucun cas un enfant doit en pâtir. 

    Situation 2 - devoir bafoué de l'article 3 du Décret Missions : Les élèves sont entrainés graduellement à la recherche personnelle; ils sont motivés à développer leurs connaissances raisonnées et objectives et à exercer leur esprit critique.

    Cet exemple m'a été conté par un élève du secondaire. La classe de cet élève avait un prof pour beaucoup d'heures et celles-ci devenaient de plus en plus pénibles car ils n'avaient le droit de ne rien dire. Pas de ne pas parler mais ils n'avaient pas le droit de donner leur opinion. Le professeur partageait constamment son avis sur l'immigration, notamment. Une bonne partie des élèves n'était pas d'accord mais ne disait rien sinon ils se faisaient punir. Cela devenait de plus en plus pesant pour chacun d'aller en cours. Un enseignant doit laisser la parole et doit permettre à chacun de s'exprimer. La preuve est ici, si l'enseignant n'octroie pas certains droits à ses élèves, ceux-ci ne se sentent pas bien, ne se sentent pas écoutés, ni compris. Il faudrait que l'enseignant prenne le temps d'écouter ses élèves. De plus, il n'a pas le droit, en tant qu'enseignant, de donner un avis politique sur la question.

    L'article de pressehttps://www.lexpress.mu/article/309829/college-detat-un-eleve-battu-son-enseignant

    Cet article de presse touche l'article n°12 de la convention relative aux droits de l'enfant. Il stipule que les enfants ont le droit d'être entendu. En effet, dans l'article de presse, on explique qu'un enfant turbulent aurait provoqué un professeur et que ce dernier aurait porté la main sur lui. Bien que l'enfant puisse être turbulent ou provocateur, un enseignant n'a aucun droit de violence sur un enfant. De plus, l'enfant a été entendu par son père (ce qui est légitime) mais il semblerait qu'il n'ait pas spécifiquement été entendu par la direction. Celle-ci a trouvé des réponses afin protéger son enseignant. Ce qui, quelque part, est normal mais la santé physique et mentale passe avant toutes choses. La direction aurait du entendre l'enfant, lui faire comprendre qu'il va être soutenu.





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